José Carlos Diez est le Responsable des ventes pour les Marchés Francophones à WSBSPORT. Depuis 2014, il travaille avec des entreprises du secteur du sport, en particulier le padel et le football en salle.
Parlez-nous de votre carrière avant de venir à WSBSPORT ?
Après mes études d’ingénieur, j’ai travaillé dans des entreprises de différentes tailles et de différents secteurs. J’ai commencé ma carrière au sein de la multinationale SUEZ, où j’ai travaillé dans plusieurs centres régionaux, notamment de sa filiale SUEZ ENVIRONNEMENT dédiés au traitement et à la production d’eau potable, toujours dans les services Qualité, Environnement et Sécurité. Par la suite, j’ai décidé de devenir entrepreneur pour aider les entreprises espagnoles à s’internationaliser grâce au marketing digital. J’ai eu l’occasion de goûter au secteur des installations sportives et plus précisément dans celui du Padel et du Foot5 et j’y suis toujours !
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail chez Wsbsport ?
L’ambiance et travailler dans le sport.
Quelle est votre mission dans l’entreprise ?
Je suis responsable des ventes pour les pays francophones.
Où pensez-vous que l’entreprise sera dans cinq ans ?
Notre entreprise a un grand potentiel, notamment grâce à la qualité humaine et professionnelle des personnes qui font partie de WSBSPORT. Je vois WSBSPORT dans 5 ans comme une société de conseil globale capable de gérer des projets clés en main partout dans le monde, de la conception à la gestion de centres, dans des projets dans tout domaine du Sportainment (loisirs & sports).
Comment décririez-vous le marché francophone du Foot à 5 et du padel ?
Le marché francophone a toujours été le principal marché du foot5 tel que nous le connaissons aujourd’hui. Actuellement, après 20 ans de développement, je pense que l’on peut considérer qu’il s’agit d’un marché mature, mais avec encore un grand potentiel pour des projets ambitieux et innovants qui savent adapter le Foot5 aux nouvelles tendances des loisirs et du sport. Les années 2010 ont été les années de l’internationalisation du padel, en quittant ses deux principaux marchés, l’Argentine et l’Espagne. Aujourd’hui, nous pouvons déjà dire que le padel est un nouveau sport qui est venu pour rester. Il y a quelques années, il aurait été impensable qu’il y ait aujourd’hui un Japan Padel Tour ou que le prochain championnat du monde se déroule au Moyen-Orient. L’évolution de Padel a été inégale sur les marchés francophones. D’une part, la France a commencé comme un favori évident pour prendre la relève de l’Espagne dans le développement du padel en Europe, mais elle n’a pas acquis tout son potentiel. En Belgique, cependant, le padel a pris son essor ces 5 dernières années, tant au niveau des pratiquants que des installations. En Belgique, il y a déjà un terrain de padel pour 25.000 habitants.
Quels sont les défis du marché après le Covid ?
Je pense que le principal défi pour les centres sportifs dans les mois à venir est de prouver qu’ils peuvent être des lieux sûrs en termes d’hygiène et de désinfection afin de lutter contre le covid et autres menaces virales. Au cours de l’année dernière, nous avons mis au point toute une série de protocoles et de systèmes qui minimisent la possibilité de transmission, du contrôle de la température à l’équipement UV, en passant par l’utilisation de gels et de cloisons, les certifications de qualité, tous ces éléments étant à mon avis suffisants pour éviter de futures fermetures totales.
Si vous deviez conseiller un nouvel investisseur ou le propriétaire d’un club sur les nouvelles tendances, que diriez-vous ?
L’avantage que les complexes sportifs ont aujourd’hui est qu’ils peuvent obtenir beaucoup d’informations sur les habitudes des utilisateurs, car presque tout se voit sur les réseaux ou online. Les clubs doivent pouvoir analyser et mettre ces informations à profit pour valider ou améliorer leur modèle d’entreprise. Ils doivent faciliter le retour d’information des utilisateurs et ne pas hésiter à prendre en compte leurs commentaires, plaintes et suggestions.